mardi 3 mai 2011

GRÈCE: Belles rencontres


C’est après avoir quitté la ville de Markopoulo que nous avons décidé de traverser sur la grande île d’Evia qui en très peu de temps m’a rappelé la Corse (Denis comprendra…).  En effet, dès la sortie du bateau, on a dû se rendre à l’évidence que la forme n’était pas au rendez-vous…Le lendemain matin, après avoir dormi à l’ombre d’une toute petite chapelle, c’est un 15 kms. de montée qui nous attendait. 
                                           En effet, il est bien connu que «Plus on pédale moins fort,
                                                                                           moins on avance plus vite».  Coluche
Mais tout là-haut la récompense nous attendait avec ses vues sur la mer et les montagnes dans les nuages.  Aucune âme qui vive sauf peut-être une voiture toutes les demi-heures.



L’estomac faisant sentir de plus en plus sa présence, c’est finalement dans un minuscule village comportant tout au plus 6-7 maisons que nous arrivâmes.  C’est grâce aux racines portugaises de Pedro, qu’il reconnut un petit attroupement d’hommes derrière une fenêtre enfumée dégustant l’Ouzo (boisson locale à forte teneur en alcool).  De là sortit une vieille dame toute vêtue de noir qui nous offrit à manger.  On ne pouvait pas se sentir davantage parmi la population locale qu’à cet endroit!  Le langage des gestes se faisait aller allègrement, en peu de temps c’est le langage universel des rires et sourires qui pris place.  On en garde un chaleureux souvenir.


Le lendemain, premier mai et fête religieuse (ils sont en effet très religieux : églises et chapelles très fréquentes), c’est une dame qui vint à notre rencontre au bord de mer afin de nous offrir un petit bouquet de fleurs sauvages qu’elle venait de cueillir, en guise de bonne chance pour notre voyage.  Décidément la chance est de notre bord.



A Markopoulo, nous avions fait la rencontre d’une belge ayant reconnu notre drapeau du Québec.  Dans son appartement immense du troisième étage, c’est en dégustant un bon café qu’elle nous informa que les immigrants d’ici sont d’origine pakistanaise ou albanaise.  Nous avions déjà remarqué qu’ici comme ailleurs, ils sont victimes du « cheap labour », ramassant les poubelles, travaillant dans les champs ou au taillage des haies des riches propriétaires.

Johanne

2 commentaires:

  1. Je suis intrigué : quel est le gros truc noir sur le dessus du porte-bagages du vélo de Pedro?

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    1. Bonjour Alexandre,
      Quand on pense partir plus de 5 ans en vélo, on veut être sûr de ne rien manquer, du moins au début.
      Après, on réalise qu'on a bien des choses inutiles et on se déleste avec l'expérience. D'ailleurs, on pense faire un autre envoi au Canada !
      Donc, le sac noir c'était une poche qui contenait les équipements de camping et plein de choses inutiles.

      Petites curiosités:
      De quelle façon as-tu trouvé notre blogue ?
      Es-tu un cycliste ?

      Au plaisir,
      Pedro

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