HRVATSKA: Zagreb 40 degrés !

Le réchauffement de la planète on y croyait déjà, maintenant il n'y a plus aucun doute depuis qu'on a eu droit à 40 degrés à Zagreb.  La côte Croate dont tout le monde parle est hyper touristique et bondée à cette période de l'année.  Ce n'est donc pas sur le bord de la mer qu'on est allés se rafraîchir...On a plutôt choisi de découvrir l'intérieur du pays.

Mais n'entre pas en Croatie qui veut.  A preuve, lorsque nous sommes arrivés tout contents à la frontière, la douanière avec un air dépité a regardé mon passeport et m'a dit:-" Hum...problem".  Ne parlant pas un mot d'anglais, elle a tout de même pu dire:-" Canada NO Croatia".
-" COMMENT ÇA, NO CROATIA"??  Le Canada serait-il devenu un pays non grata et on ne le savait pas ?  Par chance qu'elle avait un collègue qui parlait très bien anglais...Il nous a expliqué qu'on ne pouvait pas passer cette frontière qui est réservée aux pays appartenant à l'Union Européenne.  Tout de même soulagés, on a dû faire un joli détour de plus de 50 km dans les montagnes pour enfin arriver à la "bonne" douane. 




Et il faisait chaud...



Même les cigognes trouvaient ça pénible...

Arrivés à Zagreb, le seul courage qu'on a eu c'est de visiter la ville en se promenant en tramway à peine climatisé...désolés pas de photos !  Aussi comme le font les vieux, on s'est réfugiés à la fraîche dans un centre commercial.  Tout en regardant les passants, Pedro m'a raconté l'histoire de l'origine de la cravate.

Il y a fort longtemps, le roi de France Louis XIII a recruté pour son armée des soldats Croates.  Et comme c'était l'hiver, ils avaient besoin de se protéger du froid en portant un morceau de tissu attaché au cou.  Pour faire une histoire courte, c'est comme ça qu'avec le temps le mot Croate est devenu cravate !
Vous ne me croyez pas ??  Allez à Police, ils vous diront que c'est vrai !

Si un jour vous allez en Croatie, il ne faut pas manquer la visite du Parc National de Plitvice. 
A notre arrivée en plein après-midi, quand on a vu la file d'attente pour acheter les billets d'entrée, il s'en est fallu de peu pour qu'on se décourage et qu'on quitte cet endroit au plus vite...
Nos vélos ont attiré l'attention de plusieurs mais plus particulièrement d'un jeune auto-stoppeur Coréen parti depuis un an et demi.
Il nous a convaincu que c'était un endroit de nature magnifique à ne pas manquer !
On lui a fait confiance et on a décidé de remettre le tout au lendemain en se prenant un "Sobe" (chambre à louer dans une maison privée). 
Très tôt au sortir des bras de Morphée, on s'est retrouvés les premiers au guichet, YES !


Voici les quelques souvenirs qu'on a rapporté:

C'EST ÇA LE PARADIS !! 





Johanne et Pedro